la montagne, de Denis Peiron
les vouvoie désormais,
retenu par la neige
tombée en avalanche
dans ses trop rares cheveux
fenêtre ouverte sur le brouillard
c’est la vénération
lointaine et sourde, assise
avant l’heure du coucher
avec peine il remonte
la pente glacée
la piste blanche
d’un souvenir